Immersion en Polynésie Française
Salut Marc! Merci de consacrer un peu de temps pour nous raconter ton voyage à l'autre bout du monde! On se réjouis de le découvrir au travers de ton vécu!
Pour commencer, comment à germer l’envie de ce voyage ?


C’est lié à la plongée et à des reportages vus à la télé. Et lorsqu’on prend une carte et que l’on voit que c’est à 23 heures d’avion, on se dit qu’il faut y aller longtemps.
En plus, j’avais envie depuis plusieurs années de faire un grand voyage, donc cette idée à mûris pendant 5 ou 6 ans avant de commencer à s’organiser il y a environ 2 ans. SP nous laissant cette opportunité de réaliser des projets personnels, c’était une bonne occasion.
Comment
l’itinéraire a-t-il été défini ? Y avait-il des points incontournables à
cocher ou vous êtes-vous laissez porter au jour le jour ?


Tout avait été planifié, sur les 4 mois, au niveau de l’organisation et de la réservation des vols, des logements et de la plongée. On voulait faire tous les archipels de la Polynésie, les plus connu comme Tahiti, les îles Sous-le-vent ou les marquises mais également les Australes ou les Gambiers.
Au niveau culinaire, est-ce qu’il y a des plats particuliers ou typique ?


Les plats typiques c’est poisson, poisson, poisson… C’est poisson cru noix de coco ou chèvre noix de coco. Et ils ont le Fafaru, c’est une sorte de poisson avec une sauce fermentée, mais ça, c’est pas bon !
Et ils ont aussi l’arbre à pain, c’est un gros fruit extrêmement nourrissant que tout le monde a dans son jardin. C’est pas extraordinairement bon mais ça ressemble à une grosse pomme de terre, et ils font tout avec ça.
Tu parles de plongée… Mais comment devient-t-on fan d’une telle activité dans un pays ou les opportunités de la pratiquer sont faibles ?


Et que l’on n’ose pas mettre la tête sous l’eau quand on est petit !
Ça a commencé dans le sud de la France, à Port-Cros, dans le Lavandou. Par hasard, dans un jardin botanique avec une partie jardin maritime où l’on s’est baladé avec un guide qui nous a montré la faune et la flore. Ça a été le début de mon intérêt pour les fonds marins. Après ça on a fait du masque-tuba à Port-Cros et j’ai trouvé ça extraordinaire ! L’année suivante, en Italie, sur un coup de tête nous avons décidé avec ma femme d’essayer la plongée. Et voilà, je suis devenu fou de la plongée !
Qu’est-ce qui te plait dans cette activité ?


Il y a des gens qui recherchent des sensations ou la profondeur, moi c’est vraiment la découverte de la faune et la flore sous-marine. J’aime beaucoup la nature de manière générale et force est de constaté qu’en montagne, bien que me baladant été comme hiver, si tu croises une marmotte c’est un miracle ! Que sous l’eau c’est rempli, on voit tout le temps des choses.
Vous plongiez tous les jours ? Ou c’était plus durant des périodes spécifiques, selon les lieux ?


Au début du voyage, quand on a fait les Marquises, les Australes et les îles Sous-le-vent, j’ai plongé toutes les semaines. Ensuite, quand on est arrivé aux îles Tuamotu j’ai plongé tous les jours. En tout, j’ai fait 72 plongées dont à Rangiroa qui est l’une des passes les plus difficile en plongée et j’en ai profité pour faire une formation me permettant de descendre à 40 mètres.
As-tu eu des rencontres avec des requins ou tu t’es dit « Aïe, là ça va être dangereux » ?


Non, jamais. En fait il y a un truc qui me ferait peur, c’est de croisé des orques, parce qu’ils sont très intelligents. Ou peut-être le grand requin blanc, mais parce qu’il est très grand.
Quel est l’animal le plus gros que tu as rencontré ?


Le requin marteau, après les rayes Manta et les dauphins et en masque et tuba c’est la baleine à bosse. Une maman d’environ 30 tonnes avec son baleineau de 10 tonnes.
Est-ce que les baleines s’approchent et sont curieuses ? Ou gardent-elles leurs distances ?


Souvent on s’approche de la femelle et de son petit. Les femelles peuvent rester jusqu’à 20 minutes sous l’eau sans respirer mais vu que le petit ne peut pas rester plus de 5 minutes, la femelle reste statique à un emplacement et ne bouge plus pour que son petit puisse faire des allers-retours. Et là le petit peut venir te voir pour jouer avec toi, il passe entre les gens, moi j’ai failli me prendre un coup de nageoire. Et lorsque la maman décide de se déplacer, elle donne un coup de queue et c’est fini.
Et les dauphins, est-ce qu’ils sont réellement joueurs ?


Là-bas, ce sont des grands dauphins, pas les petits Spinner, ils font 2 à 3 mètres. Mais historiquement, il y a une vingtaine d’année, une femelle à commencé à s’approcher des plongeurs. Et elle a eu des petits, qui ont eu des petits et maintenant il y a un groupe d’une trentaine de dauphin. Et ils viennent et repartent autour des plongeurs, il y en a qui s’arrêtent ou qui viennent se faire gratouiller. Et là il y en a une qui est venue avec un morceau de plastique autour de la nageoire et en fait c’était un jouet, pour s’amuser avec le guide. Moi je pensais qu’il s’était coincé dedans.
Est-ce qu’à force de plonger au même endroit, il y a de la redondance ou il y a toujours de nouveau poisson ?


Moi ce que je trouve sympa c’est qu’au bout d’un moment tu sais ou il y a des choses à voir. Et c’est marrant de se dire : « Tiens, je vais aller là, voir le poisson clown ». Et typiquement à Tikehau j’ai plongé 14 fois dont 7 fois dans la passe. Et sur l’un des sites de plongée, j’ai croisé 4 fois le même requin qui était reconnaissable à sa queue coupée, donc après je le reconnaissais.
Pour finir cet interview, encore 2 petites questions. Qu’est-ce qui t’a le plus surpris durant ce voyage, en dehors de ce qui avait été planifié ?


Alors ce n’était pas une énorme surprise, mais ça a été au-delà de mes attentes, c’est l’hospitalité des gens et la culture polynésienne. On a été pris dedans à fond et on s’est même fait des amis à Tahiti.
Et pour la suite… Quelle est le prochain voyage prévu ? La prochaine destination rêvée ?


D’y retourner ! On y a rencontré des gens vraiment extraordinaires, donc ce serait chouette de les revoir. Et j’irai bien aux île Cook qui font partie de la Polynésie, peut-être les îles de Pâques et il y a un endroit où je rêve d’aller, ce sont les Galapagos. Mais là il faut être encore meilleure plongeur, donc maintenant, j’ai le niveau pour y aller. Et puis au finale, plus tu voyages, plus tu aim
Quelques photos...
... Pour faire rêver!
Un grand merci à Marc pour son temps et son enthousiasme très communiquant sur la plongée! Si vous avez une question suite à cet interview ou si vous voulez juste entendre un joli récit d'aventure, n'hésitez pas à prendre un café avec Marc! On vous le garanti, pas d'ennui!